vendredi 21 mai 2010

Des photos pour compléter le N°5

Bonjour à tous, ça faisait plus d'un mois sans photo. Comme on n'a pas pu tout mettre dans le journal, voici quelques-une en plus. D'abord notre passage au Chili du 3 au 13 avril. Puis l'Argentine jusqu'au 29. Un bref aperçu de notre retour au Chili fin avril. La suite pour bientôt... Les Pailles PS: pour répondre aux questions de Nicolas, 1) On utilise les feuilles de coca en infusion ou en les mâchant pour combattre les effets de l'altitude 2) Aucune idée. On ne parle que du sud lipez, l'extrême sud de la Bolivie 3) Parce qu'il ne faut pas cliquer à gauche... 4) Nos enfants x2, ça en ferait 4 et déjà avec deux c'est du sport... 5) On vous embrasse tous fort à Crocy

13 commentaires:

fabou a dit…

coucou
encore merci pour les photos!!!!!Si ça continue comme ça je prends un avion pour vous rejoindre... ça évitera à fabienne de râper les carottes en faisant co-pilote... et s'il le faut, je veux bien faire nounou quelques fois pour que vous sortiez faire une petite virée en amoureux. ;-)
je vous envoie par mail une vue depuis l'espace (à 2.5 m de résolution) de la mine chuquicamata que vous avez visitée.

Des gros bisous à tous les 4

Fabou

Méla a dit…

coucou les pailles
le soleil vous réussit bien... vous êtes tout beaux!
plein de bisous, on pense à vous
Méla

Laurette a dit…

Que dire... on a repeint toute la journée notre salon, j'en peux plus, l'agrandissement est aménagé depuis 1 semaine 1/2, les enfants sont syper contents, le premier jour ils couraient partout en faisant les fous. Enfin vivement les vacances et qu'on profite comme vous. J'essaie de prendre les photo que je vous promets depuis un bout de temps. On vous embrasse très fort.
Et demain normalement c fini !!!
Vous nous manquez beaucoup, @ très bientôt j'espère.

SRPPJ a dit…

Samedi 1er mai, férié !
Le bus pour les thermes de Cacheuta part de la gare routière à 9h, à 8h30 nous quittons l’auberge dans cette direction, en quête d’un taxi. Les taxis que l’on trouve toujours par dizaines sont beaucoup plus difficiles à héler un jour férié, qui plus est à une heure où les Argentins viennent quasiment de se coucher. Pour accélérer le processus, Romane trébuche en traversant, dans une grande flaque de boue !! …et se met à pleurer !! nous voilà bien ! ce n’est pas très engageant pour un chauffeur de taxi mais il y en a un qui s’arrête, on s’y engouffre à 5 derrière en essayant d’éviter tout contact avec Romane le temps qu’elle sèche !
Nous avons juste le temps de trouver le quai, heureusement que nous avions pris le temps la veille de glaner un max d’infos, car le bus suivant est dans 1h30 et raccourcit énormément la journée. Trajet annoncé 1h30, finalement ce sera moins, le bus s’arrête en chemin à des endroits tout à fait improbables, il se remplit mine de rien !
A l’arrivée la température est fraîche, nous craignons de ne jamais nous réchauffer et de trouver le temps long si nous devons passer la journée entre les bassins que nous voyons à l’intérieur. Mais maintenant qu’on est là, on va quand même aller se baigner, les enfants sont tellement excités depuis qu’on leur en a parlé. Là encore il faut comprendre le mode opératoire, nous n’avons manifestement pas l’habitude des lieux, nos sacs nous embarrassent! Peu importe, les enfants sont contents, et nous entraînent vers les bassins intérieurs, nous commençons par le moins chaud, ils sont surpris par la température qui leur convient d’ailleurs tout à fait.
Puis vint le moment de tenter le passage à l’extérieur, quelle heureuse surprise pour tous ! Montagnes tout autour de nous, ciel immaculé, fond d’air de plus en plus chaud…toutes les conditions sont réunies pour se prélasser, de bassin en bassin, plus ou moins chaud, plus ou moins bouillonnant, jusqu’à la pataugeoire, où tout le monde ayant pied, chacun est libre de faire ce qu’il veut. D’autant que rapidement la pataugeoire s’est complètement vidée de ses pataugeurs ; d’un coup, sans cris, sans éclaboussures : le pied ! Bon, profil bas, nous n’y étions pas pour rien et de ce fait très gênés. Ayant oublié les couches « spécial bains » pour Pauline, nous avons opté pour des couches classiques à changer régulièrement, dès qu’elles ont absorbé trop d’eau, …mais dans la pataugeoire nous avons relâché notre vigilance…jusqu’à ce que nous repérions une colonie de petits moutons blancs, plutôt étrange au milieu des poissons, nous nous sommes appliqués à tout repêche au plus vite, néanmoins tout le monde a déguerpi…Nous avions sacrément honte, mais avons quand même profité de la situation, peinards dans la pataugeoire, jusqu’au déjeuner, un peu tard, en terrasse.

SRPPJ a dit…

16h, c’est l’heure du retour, les enfants ont bien profité de leurs bains, ça roupille ferme dans le car. Le paysage a changé depuis le matin, tous les Argentins sont de sortie pour le fameux asado (barbecue), sur le bas-côté, entre la route et un cours d’eau en contre bas, dont le cadre, vu d’en haut, ne présente vraiment rien d’exceptionnel. Pourtant ils sont franchement nombreux, super équipés mais toujours autour de leurs voitures, les uns à côté des autres… quelque chose nous échappe… l’asado vaut plus que le cadre manifestement !
Taxi pour l’auberge de jeunesse, pour déposer nos affaires, goûter et repartir déambuler dans Mendoza que nous n’avons toujours pas vraiment vu, si ce n’est au travers des agences. Mais le ciel se couvre à nouveau, tout nous semble gris ; ce que nous voyons ne nous laisse pas béat d’admiration, Mendoza n’est certainement pas à la hauteur de nos attentes. Certes très agréable, elle ne présente pas d’intérêt architectural ni historique, très hétérogène. Heureusement, il y a toujours des flopées de taxis (comme nous a fait remarquer Jérémie, ils sont de la même couleur qu’à Buenos Aires, ce que nous avons confirmé 2 jours plus tard !) et des ribambelles de bus, ça fait de l’animation visuelle et sonore (Pauline nous prévient dès qu’elle en voit un !).
Ce soir, nous choisissons l’option dîner au resto tôt, autrement dit on se pointe avant le début du service, un classique pour nous en Argentine. Petit resto sympa, tapas à la carte, parfait pour goûter un peu à tout, sauf que les enfants ne jouent plus tellement le jeu, ils ont de moins en moins envie de faire l’effort de goûter, de manger différent ; mises à part quelques valeurs sûres, le reste a peu de succès, ainsi les parents se tapent la charcutaille… non là vraiment c’est trop, nous en avons un peu marre de manger ce qu’ils ne veulent pas !
Et quand on rentre il faut refaire les valises, encore, là aussi petit sentiment de lassitude, pour ma part c’est le premier du genre vis à vis de valises, alors que depuis 15 jours nous les avons refaites quasiment quotidiennement.

SRPPJ a dit…

Dimanche 2 mai
Journée de rab à Mendoza, c’est aussi couvert que la veille, décidément ! Marché couvert (lui aussi, mais en permanence), petit, rien d’extraordinaire. Direction plein ouest, le grand parc, un bus nous dépose sur un grand rond point où sont rassemblées de vieilles voitures. Ensuite direction le lac au bord duquel nous devrions trouver une terrasse sympa pour le déjeuner. Le soleil commence à percer timidement, les filles scotchent devant une séance de fitness en plein air, finalement l’appel du ventre sera le plus fort. Nous nous attendions à une terrasse beaucoup plus simple, c’est en réalité celle du club nautique, plutôt bien fréquentée : dans quoi nous sommes nous embarqués ? tant pis, trop tard pour changer, au moins le cadre est agréable, la vue sur le lac très sympa. Ballet de serveurs, mais pas souvent à portée de voix. Le concept nous échappe un peu, buffet obligatoire ou non ?, enfants (lesquels ?), concernés ou non ? Au final, buffets immenses d’entrées, et de pâtes, tout le monde y trouve son compte.

Nous retraversons le parc pour trouver un taxi qui s’arrête devant l’auberge de jeunesse le temps que nous prenions nos bagages et nous dépose à la gare routière. Nous laissons pour quelques heures nos bagages à l’agence de car par laquelle nous voyagerons la nuit prochaine, et cherchons notre bus pour la Casa Fader, musée provincial des Beaux Arts.
Je ne crois pas qu’il soit mentionné dans le guide du routard, ça aurait dû m’alerter, les commentaires dithyrambiques le sont ils à raison ? «…installé au milieu des vignes dans une somptueuse villa en briques, … de part et d’autre de la villa un agréable jardin de sculptures recèle des répliques de classiques universels de la Vénus de Milo aux Esclaves de Michel Ange. Sur place un petit café accueillant, et une boutique vendant de belles reproductions. Une visite plaisante à prolonger par le tour des vignobles des environs…» voilà pour le cadre, qui rentrait en ligne de compte dans le choix de ce musée, le style et contenu des œuvres étaient aussi censés nous plaire… Le musée n’ouvrant le dimanche qu’à 15h, on s’est dépêché pour y être dès l’ouverture et avoir le temps de profiter du cadre… Grosse déception !! C’était vite vu, circulez y a rien à voir ! Le bus est certes sorti de Mendoza, on a bien dû apercevoir quelques vignes sur la route, mais sans plus, et surtout rien aux abords du musée, le jardin non entretenu ne nous a pas donné envie de nous y arrêter, quant aux sculptures no comment ! Pas de petit café du tout, le petit coin librairie ne nous a pas plus mobilisé, d’autant que peu de peintures avaient attiré notre attention pendant la visite du musée, car nous l’avons tout de même visité !

SRPPJ a dit…

Bref, choix peu convaincant. J’ai regretté que nous n’ayons plus de voiture, pour aller un peu plus loin découvrir les environs de Mendoza, cela dit nous aurions eu d’autres contraintes…Tant pis, c’est le risque d’organiser soi même son circuit, nous n’avons pas toujours le bon recul par rapport aux guides, ni forcément le temps de confronter plusieurs avis. Ca m’a rappelé les « dunes de sable noir, paysage unique en République Dominicaine », unique peut juste vouloir dire qu’il n’y en a pas d’autre, pas forcément que ça vaut le détour !
Difficile de programmer à l’avance au jour le jour en prenant tout en compte. Tant pis. La visite nous laisse le temps de goûter et de pousser jusqu’à la Plaza Espagna, très belle place avec toutes ses mosaïques. Et il est finalement temps de rebrousser chemin vers la gare routière, de récupérer nos bagages et d’attendre le car, qui se pointe vraiment au dernier moment ! Il y a une sacrée rotation de cars ! C’est toujours impressionnant !

Départ 19h15, pour une arrivée prévue à 8h15, la plus longue des nuits en car, les enfants vont pouvoir avoir une vraie bonne nuit ! Le confort de la suite leur va très bien, par contre les horaires argentins moins ! Je ne sais pas comment nous avons pu imaginer qu’on commencerait par dîner et que les enfants pourraient dormir rapidement ! Le dîner n’était même pas à bord, et oui nous avons demandé à avoir les plateaux des enfants tout de suite ! Pour attendre l’arrêt ravitaillement, extinction des feux, c’est l’heure du film italien sous-titré en espagnol, même punition pour tous, Romane a l’air très captivée, elle voit peut-être mieux que moi mais comprend certainement encore moins ! Nous relevons le défi de garder tout le monde réveillé jusqu’au dîner, qui n’est franchement pas bon, copieux, mais vraiment pas bon, et je ne suis pas réputée pour être difficile. Nous regrettons notre défi stupide ! Allez vite, cette fois on s’installe pour la nuit, une place pour chacun à nouveau. Le siège de Jérémie ne s’incline pas, mais Jérémie tient tout juste entre l’assise et le repose pied ! C’est parti jusqu’à demain matin !

William et Nicole a dit…

Voilà les parents de Fabienne sont de retour en Normandie après avoir passé 2 semaines avec les Pailles dans "bulle" (sauf la nuit). Ce fut une expérience inédite et nous pouvons vous affirmer que la vie à bord y est fort agréable et sympa.

Nous voulons vous faire partager un parcours d'environ 2500 km à travers le nord ouest de l'Argentine, partie d'un pays dont nous ignorions la beauté.

Mais au delà de la magnificence des paysages, de la gentillesse des argentins de cette région, nous garderons de ce séjour la joie d'avoir partagé pendant un instant le périple des Pailles. Nous sommes à la fois tristes de les avoir quittés et contents de les savoir heureux dans la vie qu'ils se sont choisie.

Merci à tous les 4 pour ces instants de bonheur.

Lundi 10 mai : décollage de Roissy CDG avec un retard de 1h30, puis ajout de 2h au temps de vol, soit 17h dans l'avion, et oui il a fallu contourner le nuage de cendres du volcan islandais qui était au dessus de l'Espagne.
Arrivée à Salta, les Pailles sont là pour nous accueillir avec banderoles de bienvenue.
Premier dîner dans un resto très typique et sympa où nous goûtons les spécialités locales : empanadas, humita, locro, bife de chorizo, le tout arrosé d'un vin argentin, histoire de se mettre dans l'ambiance.

Mercredi : visite de Salta

Jeudi : départ du camping car et de ses passagers, direction Purmamarca, village à 2200m d'altitude qui est entouré de la montagne aux 7 couleurs, carrément magique, les couches sédentaires se déclinent en ocre, rouge, vert, jaune, ... Nous faisons le tour à pied par le sentier. Les artisans locaux sont regroupés sur la place du village pour vendre des vêtements en laine de lama ou de vigogne, des tapis et autres, nous y faisons quelques achats. Nous passons la nuit dans un hôtel qui offre une habitation avec chambres, cuisine, salon, télé. On nous apporte de la viande qu'Olivier fait griller. Soirée agréable où nous sommes tous réunis.

William et Nicole a dit…

Vendredi : départ pour Humahuaca, sur la route nous passons le tropique du Capricorne. Nous traversons le village de Maimara où se trouve au pied d'un paysage merveilleux de la quebrada "la palette des peintres". De grandes plaques rocheuses multicolores aux reflets ocre, rouge, vert, ardoise... composent un tableau naturel. Le bourg d'Humahuaca est- situé à 3000m d'altitude, le long de la quebrada du même nom. Il a conservé de jolies maisons en pisé et d'étroites rues pavées. Passage obligé par le marché artisanal et achat de ponchos aux enfants. Retour à Purmamarca où Fabienne avait réservé une chambre lors de leur passage avec les SRPPJ. Il fait très beau temps, Fabienne et les enfants s'installent sur la pelouse pour faire des révisions scolaires, pendant que les hommes découvrent une fuite d'huile au moteur du camping car, incident mécanique qui sera réparé plus tard, mais qui a nécessité une surveillance quotidienne du niveau.

Samedi 9h du mat : départ pour le Chili. Fabienne et Olivier nous ont concocté un programme qui s'annonce sympa.
Nous empruntons notre 1er col argentin, le Lipan, en fait je devrais dire Olivier emmène e camping car à 4170m, dans un paysage somptueux. Puis nous redescendons à 3550m avant d'atteindre ce qui pourrait sembler un mirage : une étendue blanche à perte de vue, un désert de sel : les salinas grandes. Le camping car fait un arrêt vite fait puisqu'au retour il est prévu de s'y arrêter plus longuement, même d'y dormir. Nous faisons quelques photos, puis nous continuons notre route, il y a encore beaucoup de kilomètres avant d'arriver à la frontière chilienne. Nous rencontrons des lamas, des vigognes. Nous traversons le village de Susques. Encore 125km et ce sera la frontière. Le vent s'est levé, il fait froid, le paysage devient désertique. Premier doute, un automobiliste roulant en sens inverse fait un signe à Olivier, le Paso Jama serait fermé. Nous ne le croyons pas. Fabienne et Olivier ont tellement souvent parlé du Paso Jama, de San Pedro de Atacama, de sa région et de monter à 4800m, que nous avons hâte d'y arriver. Et puis l'hôtel est réservé, les excursions prévues. Atacama un nom qui fait rêver. Bref, nous continuons. Hélas dame nature décide : une tempête de neige est prévue et les douaniers ont fermé le col. Grosse déception, car la situation peut durer plusieurs jours. Les douaniers nous disent de ne pas rester là car la météo annonce une température de moins 25° pendant la nuit. Nous redescendons à Susques, ville hors du commun, les camions y sont rassemblés dans l'attente de la réouverture de la frontière. Il y a bien un hôtel, mais il est complet. Une décision s'impose : soit nous restons là éventuellement plusieurs jours, et ce sera triste car il n'y a rien à visiter, soit nous regagnons Purmamarca et on change l'itinéraire. Il faut refaire 135km. Il fait très froid. Nous décidons de repartir. Je répète, c'est une grande déception, car Fabienne et Olivier avaient prévu de voir au Chili pleins de choses qu'ils auraient découvertes avec nous. Nous repartons pour Purmamarca direct sans arrêt. Olivier aura conduit 500km ce jour-là. Bravo, il est fatigué, quoi de plus normal. Toutefois, on ne peut pas dire que ce fut une journée négative, car nous avons découvert de super paysages. En fait une vague de froid s'est abattue sur toute la région, même à Salta le thermomètre est descendu à 0° alors que 3 jours auparavant nous étions en tee shirt. Nous descendons dans l'hôtel que nous appelons jaune, couleur de la peinture extérieure. Toute la famille y dormira au chaud.

William et Nicole a dit…

Dimanche : il fait toujours aussi froid. Olivier téléphone plusieurs fois dans la journée au poste de douane, le Paso Jama est toujours fermé et l'ouverture n'est pas programmée de sitôt.
Nous partons en direction de Tilcara que nous n'atteindrons pas, car quelque 20 km plus loin, c'est la catastrophe : les doudous d'Avril sont restés à l'hôtel. Vite fait, bien fait, le camping car fait demi tour et retour à Purmamarca où les doudous attendaient Avril. Vu le froid, nous décidons de reprendre nos deux chambres à l'hôtel. Nous nous promenons dans Purmamarca, nous déjeunons dans une petit resto bien sympa et nous passons l'après-midi dans le salon de l'hôtel à faire des jeux avec les enfants, Olivier sur l'ordi et Fabienne faisant des cours d'espagnol. Il fait super froid et la montagne est couverte de nuages. C'est le seul jour où nous ne la verrons pas entièrement.

Lundi : départ pour Humahuaca. Promenade dans la ville. Fabienne et Olivier organisent une excursion pour le lendemain en 4x4. Nouveau coup de téléphone au poste de douane, au cas où..., non la frontière est toujours fermée et même les autres frontières du Chili nord sont fermées. Nous dormons dans un petit hôtel, Fabienne et Olivier peuvent garer le camping car dans la rue, mais veulent y dormir pour ne pas le laisser sans surveillance.

Mardi 9h, le 4x4 vient nous chercher et nous partons pour la Serrania del Hornocal située dans la quebrada de Humahuaca. Le 4x4 monte aux alentours de 4000m d'altitude dans un paysage une fois de plus somptueux avec des couleurs difficiles à expliquer par écrit, il faut les voir pour les apprécier. Il fait très froid, mais nous avions prévu et étions bien couverts.
Après un ultime appel téléphonique aux douaniers, le Paso Jama est toujours fermé, changement définitif de programme, car même s'il ouvrait le lendemain, ce serait trop court pour faire ce qui était prévu et revenir à Salta pour le lundi. Nous irons donc à Cafayate plusieurs jours et visiterons le secteur.
Pour le moment, nous partons pour Tilcara où nous dégustons une parrillada de viandes grillées. Puis direction les Thermes de Rhiès, où nous louons une cabanas, il y a une piscine extérieure avec de l'eau chauffée à 35°. Les enfants sont ravis, ainsi que les parents. Quant aux grands parents, ils se contentent de les regarder.
Dommage que dans la cabanas, il n'y ait pas de radiateur dans la pièce à vivre, mais seulement une cheminée. Le bois qui nous est fourni est mouillé et malgré tous les efforts d'Olivier, ce fut très difficile de faire du feu et de le maintenir. Il fait un peu frisquet. Nous regardons un film : le petit Nicolas, sympa à regarder en famille, tout le monde a ri.

Mercredi : Avril prend un dernier bain dans la piscine, Benoît a été patraque en fin de nuit, il est très déçu de ne pas se baigner. Le beau temps est revenu, il ne nous quittera pas jusqu'à notre départ. Vers 11h, nous prenons la route pour Cafayate, encore une bonne journée de conduite pour Olivier : 350km à faire. Les 50 derniers kilomètres sont une merveille : c'est la quebrada de las conchas, la vallée devient étroite, la terre rougit. On entre dans un site qui est un spectacle à lui seul. Pour le moment, nous roulons, nous y reviendrons dans quelques jours. Arrivée à Cafayate (prononcé cafa-chaté), bourgade très paisible, adossée aux contreforts de la cordillère à 1660m d'altitude et entourée de vignobles. On cherche un hôtel avec possibilité de mettre le camping car devant dans la rue, ce qui n'est pas top pour les Pailles, car un peu bruyant. Nous dînons dans un resto que Fabienne et Olivier connaissent pour y avoir mangé avec les SRPPJ et qu'ils aiment bien : le colorado. Nous confirmons : excellent. De plus, nous goûtons le vin blanc et rouge de la région.

Nous séjournerons 5 jours à Cafayate.

William et Nicole a dit…

Jeudi : visite de la ville, achat d'empanadas et gâteaux que nous mangeons dans la quebrada au kilomètre 17, c'est très précis, le décor est sublime et c'est peu dire, nous y faisons une balade. Puis, nous visitons la bodega El Esteco, c'est très grand.

Vendredi 9h : départ pour une excursion d'une grande journée en Kangoo Renault 6 places pour la laguna Brealito.
Premier arrêt à San Carlos, 2ème ville la plus ancienne d'Argentine, mais délaissée aujourd'hui par les argentins pour un problème d'eau.
Puis, nous empruntons la route 40, route mythique en Argentine, elle relie le nord au sud à Ushuaia soit 4700 kilomètres. Comme dit le chauffeur, elle s'appelle route 40 parce qu'on ne dépasse pas le 40km/heure. Je dis route, mais en fait c'est une piste de tôle ondulée et caillouteuse, ce qu'on appelle en Argentine les "ripios". Nous en avons fait 200km. Les Pailles roulent souvent sur ces ripios, leur vitesse se situe autour de 20km/heure et les casseroles et couvercles sautent de joie dans le camping car. Nous traversons une série de quebradas différentes les unes des autres, visitons une bodega qui fabrique une liqueur dans des conditions plus que très artisanales, nous passons à Angastaco, Molinos ave son église San Pedro de Nolasco et sa charpente en bois de cactus. Avant d'arriver à la laguna Brealito, nous passons notre baptême d'altitude, notre record sera de 4600m, presque 4700. Puis en bas apparaît la laguna dans un super paysage. Promenade obligée autour d'une partie de la laguna parmi de grands cactus. La balade fut jolie, à l'aller nous nous sommes souvent arrêtés, mais le retour fut direct et très long. Les enfants furent super de patience et de gentillesse, car si c'était dur pour nous, çà l'était encore plus pour eux. Nous sommes rentrés à Cafayate vers 19h30.
Dîner rapide chez El Rancho et dodo.

Samedi : visite de la bodega Nanni dans le centre, bodega plus traditionnelle et bio. Puis visite d'une fromagerie de chèvre.
A midi, nous retournons pique-niquer dans la quebrada de las conchas au kilomètre 17, le paysage est toujours aussi magique.
Puis, nous faisons la quebrada aller et retour avec des arrêts-visites pour mieux l'apprécier. L'eau et les vents ont façonné peu à peu des formes dans la montagne principalement ocre. Les plus remarquables ont reçu des noms : la Garganta del Diablo, l'Anfiteatro. Au niveau des 3 croix en bois, on a un beau point de vue sur la vallée. Il y a aussi El Sapo (rocher en forme de crapaud), la Ventana, sorte d'accordéon tout de terre rouge et ocre percée d'une fenêtre. Bref, par écrit, çà ne vous dit rien, mais c'est super joli.
Le soir, Fabienne et Olivier dînent en amoureux, dans leur restaurant préféré "le colorado", nous dînons avec les enfants dans le camping car. Il faut dire que par coïncidence le resto est près de l'hôtel qui est près du camping car, donc rien à craindre.

Dimanche : visite du musée archéologique de Pachamama. Puis les ruines de Quilmes où l'on pique-nique. C'est là que les indiens quilmes bâtirent leur ville en étages, partant de la vallée et montant dans la colline. Je passe les détails, il faudrait remonter à l'an 1000 pour vous raconter leur histoire. Juste dire que la bière nationale porte le nom Quilmes. Nous avons grimpé la montagnette pour apprécier les fondations des maisons qui ont été remontée pour le coup d'oeil du touriste.
Puis Fabienne nous a fait une démonstration de ses talents de conductrice de camping car, même sur les ripios.
De retour à Cafayate, nous allons manger une glace chez Helados Miranda, la spécialité de la maison étant la glace au vin rouge (cabernet) et la glace au vin blanc (torrontes). Nous dînons dans un resto indiqué dans les guides, le Macacha, très moyen, pourtant les pastas étaient annoncées comme les meilleures de la région.

William et Nicole a dit…

Lundi : départ (ou retour ?) pour Salta. Il y a 3 heures de route.
Toujours une fuite d'huile, Olivier s'arrête au garage Ford de Salta, mais il est fermé, il y retournera mercredi matin.
Nous sommes retournés dans le même hôtel qu'à notre arrivée et les Pailles dans le camping municipal.
Nous allons manger une parrillada de viandes et un panqueque de dulce de leche. Le tout est super bon et bien sûr arrosé d'un vin Malbec.
Repos à l'hôtel pour les uns, au camping pour les autres, pour digérer.
Nous allons à pied dans une galerie marchande un peu à la sortie de Salta. Fabienne a envie de se faire plaisir en achetant, dans un magasin dont j'ai oublié le nom et qu'elle avait vu à Buenos Aires, une bricole pour le camping car. Elle en profite pour faire des petits cadeaux à ses enfants.
Le soir, nous dînons dans le même resto que le soir de notre arrivée. Toujours aussi typique et sympa.

Mardi 25 mai : c'est la fête nationale et le bicentenaire de l'Argentine. C'est le jour où les espagnols ont quitté l'Argentine. Nous assistons au défilé militaire, bien sûr, mais aussi toutes les écoles défilent, et elles sont nombreuses.
Le soir, repas de fin de séjour dans un resto près de l'hôtel où nous avions déjà été, les agnolettis aux quatro quesos sont toujours aussi bons.

Mercredi 26 mai : Olivier dépose le camping car chez le garagiste qui a détecté l'origine de la fuite et la pièce à changer, il doit réparer et lui rendre le camping car pour 16h, mais en fait il n'a pas la pièce. Les Pailles nous rejoignent à l'hôtel, nous faisons un dernier tour de ville et grignotons un sandwich au café Van Gogh.
La boucle est bouclée, c'est le moment des "au revoir".
Nous nous envolons pour Buenos Aires où nous passerons, en solo, 3 jours. Après avoir visité le nord ouest de l'Argentine que dire sur Buenos Aires : une grande ville.

Voilà, après le récit presque en live des SRPPJ, nous avons essayé de vous faire partager ce que les Pailles ont su si bien nous faire vivre. Certes, nous n'avons pas été au Chili, mais ce que nous avons vu est super. J'ai souvent employé les mots somptueux, magnifique, sublime, super ou autres, nous vous assurons que c'est vraiment une belle région, même si la Normandie c'est pas mal !!!
Il faut ajouter que nous avons apprécié les qualités du chauffeur/guide/interprète. Je ne parlerais pas des qualités de sa co-pilote, je sais qu'elle est géniale depuis plus de 34 ans. Quant aux 2 petits Paille, que dire, ce sont des amours.

Anonyme a dit…

Je viens de montrer vos superbes photos à Mamy après l'avoir emmenée au Musée Jacquemart, ns avons pris un agréable verre dans le tea room. Pour une fois, il fait très beau et chaud.MichèleJe suis heureuse de suivre votre itinéeraire ditMamy, egt de vous voir comme si vous étiez à côté. Je vous embrasse tendrement.