Bonjour à tous,
Il était temps... Nous roulons beaucoup en ce moment, pas vraiment le temps de mettre à jour...
Voici enfin donc les photos du mois d'avril et les deux premiers films du même mois. Celui avec Astrid et la suite. Il manque le dernier avec les SRPPJ, c'est pour bientôt.
Nous sommes près de Prince Rupert, en Colombie Britannique, sur la route du Yukon.
A très bientôt
Les Pailles
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Articles
6 commentaires:
Tous ces lieux et paysages mythiques (pour moi)..... magnifique ! En regardant Avril lire Harry Potter avec tant de passion, je pense que je pourrai l'emmener en Angleterre où il y a tous les lieux ds lesquels ont été tournés les films et aussi un nouveau musée Harry Potter.... à suivre. Merci pour ces belles images. Mamou
Encore magnifique tout ça ! plein d'adrénaline et d'aventures...
Bonne fin de route à vous 4 et à bientôt en pays toulousain.
Yannick de Bogota :-)
Vendredi 27, SF n°4, the last but not the least !! Journée à vélo !
Grand ciel bleu, nous sommes tout excités à l’idée de cheminer à vélo aujourd’hui ! Finalement nous ne louerons pas nos vélos à Sausalito, terre inconnue pour nous, mais à SF dans laquelle nous avons nos repères : nous savons déjà où nous garer, quels sont les loueurs et les équipements proposés, adaptés aux enfants, petit bonus, ça fera un peu moins de route pour ce soir ! Nous re-franchissons le Golden Gate bridge et allons nous garer …sur la Marina ! Le temps de finir de préparer le pique nique (cette fois nous partons avec), de rejoindre le loueur, et de nous équiper, nous ne partons que vers 11h, Pierre tractant une carriole avec les 2 petits, Romane derrière moi sur une sorte de tandem (comme un demi vélo enfant accroché au mien).
L’itinéraire classique est la traversée du Golden Gate Bridge pour aller jusqu’à Sausalito, et éventuellement plus loin, avec un retour possible en ferry. Pour éviter la dure montée du parc du Fort Mason, nous commençons par aller jusqu’au Golden Gate …Park, à quelques collines vers le sud-ouest. Exceptionnellement Romane apprécie quand je m’arrête prendre une photo, c’est l’occasion d’une pause ! Pierre est sceptique sur sa contribution, mais si, je sens qu’elle pédale bien ! Ce n’est bien sûr pas le cas de Jérémie et de Pauline qui sont seulement lourds !
Premier vrai arrêt devant les fameuses Painted Ladies, un ensemble de maisons haut en couleurs. Je repars avec Jérémie, là je sens la différence, il n’a pas peur dans les descentes, pourtant je n’ai plus l’impression de freiner aussi bien.. jusqu’à ce que je comprenne que Jérémie pédale toujours dans les descentes !! même quand j’écrase le frein !!
Nous traversons ainsi quelques quartiers résidentiels dans lesquels nous ne serions pas venus à pied, et atteignons l’extrémité est du parc qui s’étend jusqu’à l’océan. Nous ne roulons plus sur une voie dédiée sur la route mais sur des pistes cyclables. Le parc est magnifique, surtout à cette saison, tout en fleurs, les maisons alentours valent un coup d’œil aussi. J’avais très envie de revoir le jardin japonais mais l’heure avancée me fait changer d’avis, je regretterais de ne pas aller jusqu’à Sausalito, et je ne pense pas que ce lieu de calme et de sérénité soit le plus propice à l’envie de se défouler des enfants.
Nous traversons le parc dans sa longueur et nous trouvons notre petit coin idéal pour casser la croûte (sandwich sans croûte d’ailleurs faits avec des muffins ou des bagels, les premiers d’une dernière et trop longue série), et laisser quelques paires de jambes se dégourdir. Mais l’heure de repartir arrive vite, à la sortie du parc, le long de l’océan nous avons le vent de face, du sable plein les yeux, et le terrain monte sous nos roues…vivement le sommet ! Nous n’avons ensuite plus qu’à longer la côte, à travers parcs. Sur la piste se côtoient piétons et cyclistes, c’est de plus en plus caillouteux, nous prenons un peu plus de place que la moyenne, nous ne sommes manifestement pas des habitués de l’exercice, mais tout va bien, la vue sur l’embouchure de la baie, sauvage, et bien sûr sur le Golden Gate …Bridge est très belle. C’est relativement plat, nous apprécions, et osons même penser que ça ne devrait plus beaucoup monter d’ici au pont…Quelle naïveté !! C’était sans compter que le chemin finirait par devenir interdit aux cyclistes ! Cela dit, vu le passage qui a précédé le panneau, ce n’est pas plus mal, ça nous évite de poursuivre plus loin dans une voie mal engagée ! Nous sommes déjà descendus de vélo tellement le terrain est pentu et accidenté (même à la main, je ne suis pas fière) ! Pour contourner ce qu’il nous reste de parc, il faut bien sûr …monter, en grande partie à pied !
...
...
Mais on a fini par y arriver sur ce pont mythique ! …à 16h !! et même par trouver l’accès à notre voie piétons/cyclistes à double sens…Ce n’est donc pas la solitude, mais peu importe, on est tous ravis, ça complète nos passages dessus en camping-car et dessous en bateau. Au bout du pont, très belle vue sur la ville et la baie, et descente jusqu’à Sausalito, descente telle que chacun de son côté arrive à la même conclusion : nous rentrerons en ferry et non en vélo, il est hors de question de faire ce chemin en sens inverse !!
A ce stade, nous en avons plein les pattes, ce n’est pas non plus très pratique de s’arrêter pour déambuler dans la ville, nous la traversons donc à la recherche des maisons flottantes au nord. J’ai très envie de voir ces maisons (sans savoir pour autant à quoi m’attendre), Pierre a très envie de ne plus remonter sur sa selle (sans vouloir me frustrer), personne ne sait exactement où les trouver, mais nous y allons tous, …et par un sacré heureux hasard nous tombons dessus !! Ca dépasse toutes nos attentes, en nombre, en couleurs, en originalité ; nous empruntons plusieurs de ces pontons, tout ébahis par ce havre de paix bien vivant, fleuri et multicolore, toutes les maisons sont plus surprenantes les unes que les autres, je bats certainement mon record de photos à la minute, beaucoup de belles maisons mais très peu de temps, il nous faut nous presser si on veut attraper le ferry de 18h!! Vite en selles, en carriole, on arrive avec 10mn d’avance (ou plutôt 10mn avant l’heure de départ prévue), on se demande si tous ces cyclistes pourront embarquer… et oui ! C’est assez rigolo cette bétaillère à vélos, manifestement le processus est rôdé. Nos 3 et 4 roues se repèrent facilement dans cette grande cale. Nous montons nous installer pour la traversée, nous écrouler dans des fauteuils confortables, pour savourer enfin un goûter bien mérité, …et c’est déjà la fin de la traversée ! Nous réalisons à ce moment là que nous n’allons pas débarquer sur le même quai que la veille, proche du loueur de vélos, mais plutôt vers Embarcadero, il nous faut encore pédaler, et pas que sur le front de mer, …petite côte pour terminer en beauté, en bas de laquelle Romane déraille, elle finit donc à pied, trop lourd pour moi ! (j’avoue j’ai aussi fini à pied !).
Voilà une bien belle journée à vélo, parmi les meilleurs moments de ce voyage, pour nous cinq !
Il est donc plus de19h quand nous rendons nos vélos, nous rejoignons la marina en bus, et ne prenons la route que peu avant 20h…traversons SF, et nous voilà sur la côte direction Los Angeles ! Tant pis pour les Twin Peaks, en haut desquelles je me souviens que la vue est grandiose, l’ascension en camping car aurait été longue, et manifestement nous n’avions pas le temps ! Nous reviendrons…
Nous espérons atteindre le camping de Half Moon Bay avant qu’il ne ferme, en espérant qu’il ne ferme pas avant 21h…Finalement il fait nuit, nous nous arrêtons sur le parking d’un petit port (à peine avant Half Moon Bay, à peine avant 21h), où sont déjà garés des camping-cars (probablement vides puisque nous n’avons pas le droit de dormir dedans ailleurs que dans un camping). Nous n’aurons pas osé tenter le parking de la Marina à SF, mais de façon tout à fait improvisée, décidons de tenter notre chance ici, nous nous faisons le plus discret possible en fermant tous les rideaux, sans trop de lumière, et bien sûr sans générateur ! et hop, pâtes et au lit !
Samedi 28 avril, côte Pacifique de Half Moon Bay à Big Sur
Bonne surprise, nous n’avons pas été délogés ! Nous continuons donc le long de la côte, avec un avantage par rapport à hier soir : la visibilité ! Premier arrêt Santa Cruz. A ne pas manquer : le sentier côtier jusqu’à Natural Bridges State Beach ! Nous y sommes arrivés comme nous avons pu, et nous sommes bêtement garés sur le parking payant, alors que le gratuit aurait bien suffi. A l’arrière de la plage, la forêt d’eucalyptus est un sanctuaire pour les papillons monarques, que l’on trouve par milliers d’octobre à février, et oui nous sommes en avril, …voilà, voilà… cela dit ce n’était pas désagréable comme ballade, le petit pont en bois suspendu dans la végétation au dessus de la mare toute verte a bien sûr beaucoup plu aux enfants. Et le meilleur pour la fin : les arches creusées dans les falaises par l’océan et qui ont donné leur nom au site, mais pour plus d’honnêteté, il faut ajouter que ces ponts naturels se sont effondrés les uns après les autres pour devenir au mieux des petits îlots pour oiseaux marins, nous n’en avons vu qu’un ! J’ai du mal à cacher une certaine déception, due peut-être à une lecture trop rapide du guide, mais encore une fois, si l’arrêt n’était pas indispensable, il était agréable. Et les enfants ont pu faire les fous sur la plage, ils se seraient bien baignés mais se sont contentés de se tremper les pieds (et habits) dans une mare (plutôt que dans l’Océan directement !). Il est temps de repartir.
Les enfants ont rapidement faim, autant profiter d’une plage plutôt que d’attendre la prochaine ville ! Nous nous garons et sortons de quoi faire notre pique nique, mais une fois sur la dune, nous nous rendons compte du vent et de la fraîcheur… L’envie de déjeuner sur le sable s’estompe mais reste supérieure à celle de se réfugier à l’intérieur, nous essayons de nous abriter sans aller jusqu’à la plage, le déjeuner est bien croquant mais au grand air, dominant le Pacifique (et sur le côté une raffinerie… !). Café pris par contre au chaud avant de repartir.
Monterey. L’office du tourisme nous délivre un circuit qui fait le tour des bâtiments historiques du centre ville et du front de mer (signalés par des panneaux explicatifs, et reliés entre eux par des marques dans le sol, ce qui rend ce parcours très ludique, c’est Jérémie notre guide !). C’est en effet une bonne façon de déambuler, on a l’impression de savoir où on va et de voir ce qu’il y a à voir. Le style colonial de cette petite ville nous séduit. Nous court-circuitons l’aquarium, peut- être plus impressionnant que celui de San Francisco, mais un suffit !
Nous reprenons le camping-car, traversons Cannery row très touristique pour nous retrouver sur le littoral déchiqueté, bordé d’opulentes villas. Nous guettons les otaries, mais ne voyons que des oiseaux. Nous guettons alors le départ de la 17-Mile Drive, route privée (si, si!!) qui traverse un des quartiers résidentiels les plus riches et célèbres de la côte ouest, dans une forêt de cyprès, le long de la côte escarpée du Pacifique. Arrêts express aux View Points pour prendre des photos sachant que la vue magnifique nous l’apprécions à loisir de notre camping-car.
...
...
Nous filons sur Carmen que nous ne faisons que traverser, nous n’avons malheureusement pas le temps de flâner… nous garderons une image de village fleuri particulièrement préservé, raffiné mais plein de charme, cossu mais vivant (touristique ?).
A la sortie du village, la Carmel Mission est déjà fermée, par contre une messe est en cours, et sur les côtés de la mission, des portes grandes ouvertes nous permettent de traverser différentes cours, et de nous donner un aperçu de l’ensemble des bâtiments… visite à la dérobée…
Nous trouvons ensuite facilement notre state park à Big Sur (hameau étrange, coincé entre l’océan et la montagne, isolé et étendu, dans lequel on a l’impression qu’il n’y a que des campings !). Bon, l’accueil du nôtre est fermé, d’ailleurs les emplacements sont tous pris, par contre on a le droit de se garer dans la nature (du camping). Nous allons vérifier qu’il est bien possible de se garer sans déranger, revenons payer (ce n’est pas parce que c’est fermé et complet que ce n’est pas payant…la cahute est éclairée, il suffit d’y glisser une enveloppe avec quelques billets !), et nous repartons nous installer en bord de rivière (le camping est assez étendu) (comme à Yosemite nous sommes entourés par de grands arbres, mais ici l’entretien laisse à désirer…), et hop une douche, des pâtes, et au lit ! Ce soir encore nous ne sommes pas branchés…
Enregistrer un commentaire