lundi 11 juin 2012

La derniere video d'avril

Bonjour à tous,
Nous sommes au nord du Yukon, à Dawson city. Les nuits n'existent plus, il fait jour presque tout le temps!
Voici enfin la dernière vidéo du mois d'avril avec toute la tribu Boniface.
A bientôt
Les Pailles

4 commentaires:

michele paillot a dit…

Encore des vues à vous couper le souffle, mais.... trop court, j'en voudrais encore.....Merci Mamou

SRPPJ a dit…

Dimanche 29, de Big Sur à Buellton
La journée commence par la dump station : après 2 jours sans c’est critique, comprenez que le réservoir des eaux grises sature, donc au moindre cahot, ça déborde dans le bac à douche, voire dans la salle de bains, voire plus selon la pente et mon efficacité pour écoper. La station est à l’entrée du camping, c’est une bonne chose, par contre ça secoue et ça descend…
A la sortie de Big Sur, un café-restau-boutique est réputé pour son point de vue sur la côte. Nous hésitons à nous arrêter à peine partis, mais l’appel du café est plus fort, la vue est en effet très belle, terrasse juste au dessus des arbres, végétation dense, le soleil est bien là et une brume épaisse borde le littoral au niveau de l’océan. Le cadre est idyllique, le café se vend à prix d’or, …normal ! Nous le savourons et repartons rouler alternativement dans et au-dessus de la brume.
Sans les attendre cette fois, nous apercevons une quantité phénoménale d’otaries sur la plage, nous nous arrêtons sur le premier parking, où, ô surprise, nous ne sommes pas les seuls ! Ce sont manifestement les plages des otaries, il y a même un chemin aménagé pour les approcher sans envahir leur espace. Ca sent l’otarie à plein nez, (ce qui a failli nous faire rebrousser chemin très rapidement,) mais c’est rigolo de les voir en bande se trémousser pour avancer, aller plonger, ou s’asperger de sable.
Et nous repartons, direction Hearst Castle. Un château perché en haut d’une colline, complètement fou et exubérant, démesuré (construit sans contrainte de coût ni de difficulté), mélangeant le gothique et l’art nouveau, avec des touches gréco-romaines, espagnoles, flamandes…. Surprenant ! mais très agréable à visiter.
Plusieurs tours complémentaires sont organisés, nous nous inscrivons pour le premier …à midi !! (nous les aurions bien tous faits, mais le prix est dissuasif !). Nous n’avons pas vraiment le temps de déjeuner avant, on ne peut pas pique niquer sur le site, on attendra…
Une navette nous emmène en haut de la colline, au pied du château pour la partie guidée : Rez de chaussée de la Casa Grande, les plus grandes pièces, celles de tous les excès, qui se suivent …mais ne se ressemblent pas ! La visite dure une petite heure et nous laisse un peu sur notre faim, il y a tellement d’autres pièces ou dépendances à voir… Heureusement nous poursuivons à notre guise à l’ extérieur, et il y a de quoi s’en mettre plein les yeux aussi ! C’est bien sûr très fleuri, plein de mosaïques, d’escaliers, de recoins, une grande piscine bordée de colonnes et de bustes, et une autre, couverte mais bordée de mosaïques d’or !
Il est plus de 14h quand nous redescendons, et pas loin de 15h quand nous nous installons sur une table de pique nique en bord de plage, nous avions chaud et soif, nous avons faim !!. Après le déjeuner nous revoyons notre programme, nous pensions rouler jusqu’à Pismo Beach, mais avons exceptionnellement le temps d’aller plus loin.
Nous avisons sur place, au 1er state park, dans les arbres avec accès sur la plage, le cadre est attractif mais le ciel s’est couvert et il fait plus frais… si ce n’est pas pour profiter de la plage autant poursuivre. Bien nous en a pris car pour le même prix nous avons trouvé un camping avec grande pelouse, des voisins éloignés, et une aire de jeux dans laquelle les enfants se sont déchaînés le temps que je prépare le dîner. Dîner dehors, même si la température est rapidement tombée, et un bout de film puisqu’on n’avait pas dîné aussi tôt depuis notre semaine avec les Pailles…une sacrée fête !

SRPPJ a dit…

Lundi 30, de Buellton à Los Angeles
La journée commence dans le brouillard, par la visite de la Purisima Mission State Historic park, une vieille mission perdue dans les collines, rénovée à l’identique dans son cadre d’origine avec quasiment tous ses bâtiments, l’église toute simple avec sa grande charpente en bois et ses murs colorés, les ateliers et résidences des moines, le jardin potager et quelques animaux.
Nous reprenons notre route vers l’est et nous arrêtons à Solvang, village danois en pleine Californie, c’est vraiment surprenant. Là, par chance, le ciel est bien dégagé, le soleil brille, ce qui rend les maisons (à colombages !) encore plus belles. Le village n’est pas bien grand, mais j’ai envie de passer partout, ça prend donc un peu de temps.
Pour le déjeuner, nous envisageons d’abord d’aller jusqu’à Santa Barbara nous poser sur une plage avant de visiter la ville. Nous choisissons la route qui longe le lac Cachuma pour la vue à l’arrivée sur Santa Barbara, et pensons finalement qu’il serait plus simple de s’arrêter en bord de lac. Nous finissons par le trouver cet endroit idéal (on ne s’arrête pas n’importe où avec un camping-car ! On ne fait pas non plus demi-tour n’importe où), avec vue sur le lac …au loin ! Il fait toujours beau et chaud, nous nous prenons un café et repartons, droit vers Santa Barbara ! De façon totalement imprévue, le brouillard s’abat sur nous, et ne nous quittera pas. Nous sommes vraiment contents de nous être arrêtés déjeuner près du lac et non sur la plage, venteuse et tristoune, que nous apercevrons seulement en repartant, du camping-car. Nous visitons quand même le centre ville, et plus longuement que prévu, car nous sommes très agréablement surpris par le charme de cette ville hispanisante (malheureusement pas mis en valeur par ce ciel sombre, voire légèrement humide (il fait très lourd)). On imagine Santa Barbara très belle (le palais de justice nous a impressionnés avec ses mosaïques, ses ferronneries, ses panneaux de bois sculpté, et bien sûr son joli jardin et sa tour-horloge qui donne une vue panoramique sur le centre), et très sympa (nombreux patios fleuris, un peu partout des mosaïques…) … Nous sommes déçus de ne pas la voir sous un meilleur angle mais de toute façon nous n’avons pas beaucoup plus de temps à y consacrer, nous aurions été frustrés de partir « si vite »…on se console comme on peut…Nous repartons, les vacances sont finies, il ne reste plus qu’à rejoindre LA, le camping, faire les valises pour prendre l’avion demain…, …plus qu’à….

SRPPJ a dit…

Et non, la journée n’est pas terminée… Au risque d’arriver un peu tard ce soir, nous visons Long Beach, le camping le plus proche du loueur de camping-car pour éviter le stress des bouchons le lendemain. Le rangement nous prendra suffisamment de temps ! Ca roule, avec des ralentissements certes, nous arrivons toujours à suivre notre itinéraire sur notre carte, … jusqu’à la sortie, que nous n’avons jamais trouvée ! De plus en plus les indications mentionnent des embarcadères jusqu’à ne mentionner plus que des embarcadères… M, N …et après Z ??
De fait nous sommes dans le port, le port de marchandises de Los Angeles ! LA est une mégalopole complètement démesurée, son port est à son image ! Dans notre camping-car nous sommes si minus, et avec nos grandes photos sur la carrosserie, nous sommes si loin des transporteurs de containers… Il n’y a pas que des camions, il y a aussi des trains…dans ce port ! Je ne parle même pas des bateaux, nous sommes concentrés sur la route, et surtout sur les indications ! Les autoroutes (n’ayons pas peur du pluriel) tournicotent, enjambent de l’eau, mais quelle eau ?… Nous n’avons plus aucun repère, nous ne pouvons distinguer l’océan d’un bassin ou d’un autre, rien que des montagnes de containers à perte de vue, sentiment exacerbé par la tombée du jour et un ciel déjà très sombre.
Nous avons manifestement raté la sortie : faisons demi-tour ! mais nous n’arrivons plus du tout à nous orienter, aurions-nous tendance à nous enfoncer dans le port ou à nous en extraire ? Et il n’y a pas âme qui vive, par ici, rien qu’une fourmilière de gros camions qui roulent tout azimut. Les chauffeurs ne ralentissent pas. Pierre appelle on ne sait qui à un interphone de parking, sans savoir dire où nous sommes : We’re lost ! », c’est notre seule certitude, la suivante serait que cette plaisanterie pourrait facilement durer longtemps… Jusque là nous nous sommes très bien passés de GPS… Et ce n’est pas la dernière surprise de la journée…
Nous nous sommes finalement sortis de ce pétrin, et sur la terre ferme (Long Beach, …nous nous attendions plus à une plage qu’à un port de cette taille), avons tant bien que mal retrouvé la direction de notre camping, puis le camping dont l’accueil était bien sûr fermé. Nous nous branchons rapidement, préparons dîner et valises pendant que les enfants regardent l’Age de glace. Ce n’est qu’une fois le rangement bien avancé, que nous nous demandons où sont les passeports…pas dans les vide-poches avant, pas dans les sac à dos, ni avec l’appareil photos, pas dans les placards, pas dans les valises… certainement chez le loueur, nous les récupèrerons demain, ils auraient pu nous prévenir quand même…
Il ne nous reste qu’à dormir un peu pour tenter d'oublier…