dimanche 24 juin 2012

Bloques sur la route!

Bonjour à tous,
Nous sommes bloques sur la route vers Jasper, en Colombie britannique, par un glissement de terrain. Du coup, voici les vidéos du mois de mai. La première et la seconde.
A bientôt
Les Pailles

5 commentaires:

michele et Charles a dit…

Vu les films avec Charles qui en est resté....muet !!!!!!! Quant à moi, si je rêvais d'aller au Canada, j'en rêve encore davantage..... Hier Charles a vu un camping car garé près de chez lui, il a dit que "ça me fait penser à Fabienne et Olivier", puis : "ça doit bien coûter 8 euros....." Merci pour ces nouvelles images, ça fait du bien du vous voir tous, et aussi ces beaux paysages sous la neige.

michele et Charles a dit…

Vu les films avec Charles qui en est resté....muet !!!!!!! Quant à moi, si je rêvais d'aller au Canada, j'en rêve encore davantage..... Hier Charles a vu un camping car garé près de chez lui, il a dit que "ça me fait penser à Fabienne et Olivier", puis : "ça doit bien coûter 8 euros....." Merci pour ces nouvelles images, ça fait du bien du vous voir tous, et aussi ces beaux paysages sous la neige.

Anonyme a dit…

Super le Canada, les ours, manque plus que les baleines d'eau douce !
Bon , c'est quand que vous rentrez ?
Yannick de Toulouse city...

SRPPJ a dit…

A propos de blocage...
Mardi 1er, …le retour…
La nuit ne nous a apporté aucun conseil pour nos papiers, nous finissons de tout ranger et de tout nettoyer, pas évident car le ciel menaçant nous fait hésiter à sortir bagages et enfants…
Bien sûr nous ne retrouvons rien d’intéressant, filons chez le loueur qui n’a pas non plus nos passeports. Je croyais que nous les lui avions présentés à notre arrivée, mais non !
Ça sent le roussi !
Dans l’immédiat, le loueur est arrangeant, nous rendons le camping- car avec le même niveau de carburant qu’à l’aller alors qu’il aurait fallu faire le plein, le complément est facturé à prix très raisonnable ; il ne nous tient pas rigueur pour la porte de placard qui ne tient plus, ne regarde pas la vaisselle ; il nous facture bien sûr une réparation pour la carrosserie que nous avons laissée en l’état après un virage un peu serré dans une station service, nous n’avons pas essayé de dissimuler la trace de peinture bleue ni la barre métallique emboutie, pas de regret, le rapport coût / gain de temps nous paraît très intéressant.
La navette que nous avions réservée la veille sur internet pour nous emmener à l’aéroport 16 miles plus loin arrive, après nous avoir appelés pour nous demander d’être prêts. C’est la fin de cette première expérience en camping-car, Merci Oliv et Fabienne pour votre coup de pouce au démarrage !
Des grévistes bloquent tous les accès aux aérogares, notre chauffeur fait des tours et des détours, mais finit par nous déposer pas trop loin, ouf ! Nous nous mettons le plus naïvement du monde dans la queue pour l’enregistrement, pendant que Pierre cherche une personne susceptible de nous indiquer la procédure à suivre dans notre cas : l’adjointe au chef d’escale, qui nous fait d’abord sortir de la queue car ce ne sera pas si simple à résoudre… je ne veux toujours pas y croire, lâche quand même aux enfants qui s’excitent « Nous ne savons pas si nous allons partir, nous risquons d’être bloqués car nous n’avons pas nos passeports ». Et Pauline de rétorquer : « Mais si, moi j’ai des passeports dans mon sac à dos ! » Bien sûr pendant une fraction de seconde nous avons voulu y croire, mais il ne s’agissait que des carnets de jeux distribués à Roissy à l’aller ! « Nous n’avons aucun papier avec nos noms » C’est au tour de Romane de renchérir « Mais si moi j’ai écrit mon nom sur mon passeport ! ». Romane comprend qu’il faut filer doux, s’inquiète, finit par poser des questions « Si on ne part pas, où va-t-on? » Pour l’instant on essaie de partir, ensuite on verra… Jérémie et Pauline ne semblent pas faire la différence avec un départ normal !
...

SRPPJ a dit…

...
L’adjointe au chef d’escale appelle la douane à Roissy : ils ne nous laisseront pas entrer sur le territoire français sans papier, donc Air France ne peut pas nous embarquer… logique ! Pierre ose insister pour qu’elle les rappelle, au cas où, car on pourrait nous apporter nos cartes d’identité à l’arrivée …mais non, il nous faut un laisser passer, enfin cinq, à faire au Consulat, mais pas le 1er mai !! Là on ne peut qu’y croire, c’est sûr nous ne partons pas aujourd’hui, mais toujours optimistes, nous nous enregistrons sur le vol du lendemain même heure.
L’équipe sol nous réserve un hôtel pas loin pas trop cher, nous donne quelques conseils, notamment pour la location de voiture car ce sera encore la solution la plus souple, rapide et modique…
A une borne d’appel, nous demandons les tarifs de plusieurs agences de location, choisissons ainsi Budget. Comme nous avons vu à l’aller, il faut prendre une navette du loueur pour le rejoindre. Nous patientons encore gentiment chez le loueur avant de fulminer devant leur malhonnêteté (bon d’accord, c’était certainement un cumul) . Le prix d’une voiture prise et rendue à l’aéroport n’inclut pas la taxe aéroport… et non !, plus 2 ou 3 autres assurances / charges / taxes ou chais pas quoi, et voilà que le total est le double du prix annoncé au téléphone. Le contrat est à mon nom comme la CB, mais c’est Pierre qui conduit… est-il bien assuré ? A priori oui, …bon… et maintenant comment sortir de ce labyrinthe et surtout trouver notre hôtel ?? Manifestement chaque renseignement s’obtient à prix d’or, nous repartons quand même avec un schéma de la zone !
Mais finalement la priorité immédiate ne serait elle pas de se mettre quelque chose sous la dent ? Car j’ai omis de préciser que pendant tous ces tracas, l’heure a continué de tourner ! Maintenant que nous avons du temps pour ne rien faire, commençons par manger pour oublier, et voilà exactement ce qu’il nous faut, un Carl’s Jr !! un comme on n’a pas en France ! notre préféré du genre, … on serait presque content d’être encore là… presque….
Nous finissons par aller poser nos valises à l’hôtel et échafauder un plan pour le bout d’après midi qu’il nous reste, histoire de profiter de ce rab de vacances !
Nous repartons donc en direction de Little Venice, nous promenons le long de la plage, mais ça n’a pas grand intérêt par ce temps gris et frais. En rentrant par les canaux nous imaginons le charme du lieu, très terne aujourd’hui. Et mine de rien il est temps de rentrer faire quelques courses pour dîner dans la chambre… c’est finalement le meilleur compromis trouvé.
Ce qui permet aux enfants de regarder un Age de glace après le dîner pendant que nous refaisons les valises et nous préparons au mieux pour le lendemain.