vendredi 4 mars 2011

Nous sommes en retard

Bonjour à tous,
Nous sommes très très en retard... Mais nous avons fait beaucoup de route, puis nous avons retrouvé les parents et le frère de Fabienne pour deux semaines et nous n'avons donc pas vraiment eu le temps de vous envoyer des nouvelles ou des photos.
Pour vous faire patienter voici un film sur le mois de novembre (oui, il date un peu ...)
Il vous faudra aussi être un peu patient pour le prochain numéro du journal, nous venons de retrouver des amis dans le nord du Pérou et nous allons profiter d'eux parce qu'ils rentrent bientôt.
C'est promis on se fera pardonner.
On vous embrasse

A bientôt

Les Pailles

14 commentaires:

William, Nicole, Bertrand a dit…

William et Nicole, les parents de Fabienne, et Bertrand son frère dit "Tonton Bidou" pour Avril et Benoît sont rentrés il y a quelques jours du Pérou où les Pailles les avaient invités à faire un bout de chemin avec eux. C'est ce bout de chemin à travers le pays des incas que je voudrais vous faire partager sans que ce récit ressemble à un guide touristique. Cette civilisation est vraiment incroyable.

Nous utiliserons les transports locaux : taxis, bus, train. Bulle reste sur un terrain de camping, enfin sur un terrain qui ressemble plus à un champs et comme février est la saison des pluies dans la sierra péruvienne et ô combien c'est vrai à Cuzco, ce champs s'est transformé en véritable bourbier où Bulle a les pieds...euh les pneus dans l'eau et la boue. Mais je laisse les Pailles vous raconter cet épisode fâcheux à mettre sur le compte des déboires du camping.

Mais commençons par le début : arrivée mardi 8 février à l'aéroport de Lima où nous avons une correspondance pour Cuzco vers 10h, tous les passagers sont dans l'avion qui est prêt à décoller quand le pilote annonce qu'en raison des conditions météorologiques sur les Andes, le vol est retardé d'une heure. Puis à 11h15, on nous prie de descendre, de récupérer nos bagages et....rien d'autre. En fait, tous les vols vers Cuzco sont annulés pour la journée. Et oui dame nature fait des caprices : les avions ne franchiront pas les Andes aujourd'hui. Nous étions si près de serrer dans nos bras les Pailles, la déception est grande pour tous. Alors commence la galère pour trouver un vol pour le lendemain. Bertrand qui parle un peu espagnol se "dépatouille" avec calme, énergie et diplomatie auprès de la compagnie qui finit par trouver 3 places pour le lendemain midi, reste à croire en la clémence du ciel. Nous dormirons dans un hôtel près de l'aéroport, rien de touristique.

Mercredi 9 fev : de bonne heure et de bonne humeur, retour à l'aéroport ....y-a-t-il des vols pour Cuzco ...ouf oui. Nous arrivons à 13h à Cuzco, les Pailles nous attendent. Les retrouvailles sont toujours un moment magique.
Nous déposons rapidement les bagages à l'hôtel Amaru, il est 14h, nous avons tous très faim. Nous déjeunons au resto Cicciolina, où Olivier et Fabienne avaient mangé la veille et avaient bien aimé, le repas fut parfait, mais plus parfaite encore la joie de se retrouver tous réunis.
Retour à l'hôtel pour une "reposette", puis balade dans Cuzco. Mais attention altitude 3500m, il faut s'acclimater, de plus la ville est en pente..rues qui montent et...qui descendent. Il faut marcher lentement, les consignes de Fabienne sont strictes. C'est un peu stressant au début, est-ce que çà va bien se passer, pour nous rassurer dans le hall de l'hôtel, il y a des bouteilles d'oxygène !!!

Jeudi et vendredi : nous restons à Cuzco. La caractéristique de cette ville est son architecture : d'énormes murs aux pierres parfaitement ajustées sans aucun mortier témoignent du génie artistique et technique des incas.

Nous visitons la ville à la découverte de :
- son monastère Saint Domingue et le Temple Inca du Soleil. Au temps des incas, tout était recouvert d'or, lorsque les espagnols le découvrir, tout fut pillé et parti en lingots en Espagne.
- sa cathédrale
- ses musées (pratique pour se mettre à l'abri de la pluie)
- sa Plaza de Armas, le centre de la ville
Et plus simplement balade dans la ville.

Entre les visites : achat des billets pour les bus, le Machu Pichu.

On fait le point sur la suite du parcours, les billets sont achetés, tout semble OK, on peut partir. Et aussi on peut boire l'apéritif local : le "pisco sour".

William, Nicole, Bertrand a dit…

vendredi 11 fev : on prend un taxi pour se rendre sur le site inca de Sacsayhuaman qui est situé à 3km au nord de Cuzco. C'est une forteresse inca très célèbre pour ses blocs de pierre (certains pèsent plusieurs dizaines de tonnes) si bien ajustés qu'il est rigoureusement impossible d'y glisser une aiguille. Comment les incas ont-ils faits ?
Il fait beau temps, nous attraperons même des coups de soleil, incroyable non.
Le site étant à 2km du camping où se trouve Bulle, nous allons lui faire un petit coucou. Elle est entourée de lamas, poules, coqs et autres. On visite la cabane construite par Avril et Benoît.
Le soir, on retourne dîner chez Cicciolina. C'est sympa, les enfants sont fatigués, on ne traîne pas.

Samedi 12 fev : Un taxi nous prend à 9h, on récupère les Pailles à leur camping et on part pour Pisac situé à 32km de Cuzco. La route est magnifique entre Cuzco et Pisac et de plus est, il fait beau temps.
Arrivée à Pisac, recherche d'un hôtel, nous sommes en basse saison, donc peu de touriste, aucun problème pour trouver des chambres, il faut juste négocier les prix.
Le village est posé au fond d'une vallée et a conservé son plan d'origine inca.
Promenade dans le marché artisanal qui est très renommé, impossible de résister à la tentation de faire des achats.
A 15h, on prend un taxi qui nous monte au site archéologique de Pisac. D'emblée le panorama sur la Vallée Sacrée des Incas est saisissant. Magnifiques terrasses incas. Escalier un peu raide, puis on aborde le tunnel du Puma taillé dans la roche, on remarque que les incas étaient petits, en moyenne 1,56m pour les hommes. Inutile de vous dire qu'Olivier est plié en 2 dans ce passage ! Pour Fabienne et mamy pas de problème ! Arrivée à un superbe point de vue d'où l'on admire le temple du soleil et le panorama.
A 16h, on se retrouve à un endroit du site où l'on a le choix entre reprendre le même chemin pour récupérer un taxi en bas de la cité, ou descendre à pied sur Pisac par l'autre versant avec une bonne dénivellation. Le guide du routard indique qu'il s'agit d'un chemin, donc OK c'est parti pour la descente. Oui, mais .... il s'avère que les 3/4 de la descente se fait par des marches en pierre de hauteur inégale. C'est quelque peu difficile pour les "vieux" parents. Pour les jeunes, aucun problème. Et les plus jeunes Avril et Benoît, c'est des pros de la descente, ils sont super. Parfois, la descente est abrupte et raide, mais nous arrivons quand même en bas, il faut dire que nous n'avons pas le choix, si nous abandonnons en cours de route, il faut remonter. Ouf l'hôtel est proche et une heure de repos est la bienvenue.
Le soir, dîner dans un petit resto local. Les enfants dorment dans la chambre de papy et mamy. Tout est OK.

William, Nicole, Bertrand a dit…

dimanche 13 fev : 8h15 on prend le petit déj dans un café proche de l'hôtel, super sympa, le thème est le lama et les murs sont peints en imitant des tableaux représentant divers endroits du monde.
Un dernier petit tour sur le marché qui, aujourd'hui dimanche, est plus important. Il y a des marchands de fruits et légumes, des bouchers, etc..
Le taxi de la veille nous avait proposé de nous conduire à Ollantaytambo. Olivier avait négocié le prix. Le RV est à 9h30. Après 1h30 de route, nous arrivons à Ollantaytambo où nous prenons le train bleu pour Aguas Calientès. Nous achetons des sandwiches locaux pour déjeuner dans le train. Le voyage dure 2h à travers la montagne, le paysage est joli.
A 15h, nous arrivons à Aguas Calientés, petit village au confluent de trois vallées encaissées, dominé par de hautes montagnes rocheuses couvertes de forêts, traversé par une rivière torrentueuse, ce village andin est l'endroit où aboutit le train et où on prend le bus qui monte au Machu Pichu.
Olivier, notre guide habituel, cherche un hôtel où nous passerons la nuit avec les enfants, Bertrand dormira avec sa soeur et son beau frère. Il paraît qu'il ronfle !!!
Petite "reposette" d'une heure, le temps à Olivier et Bertrand d'acheter, pour demain, les tickets de bus pour le Machu Pichu.
Nous dînons au resto Indio Feliz tenu depuis 17 ans par Patrick, un français, qui auparavant avait beaucoup bourlingué et son épouse péruvienne Cannie. Le repas est excellent et la présentation des assiettes digne d'un grand resto français, le tout pour une somme modique. Des voyageurs avaient indiqué ce resto à Fabienne et Olivier, vraiment pas déçus. Patrick nous raconte un peu sa vie.

Lundi 14 fev : Lever 5h, dur dur pour les enfants, et pour nous aussi, mais c'est le prix pour se rendre au Machu Pichu.
On rejoint la station de bus, il est 5h30 du matin et il y a déjà beaucoup de monde qui attend. Arrivée au Machu Pichu à 6h10. Nouvelle légère attente pour traverser le passage qui nous mène sur le site. Il ne pleut pas, le temps est dégagé. Et là, c'est la magie de la découverte de ce site tant connu : la cité inca du Machu Pichu.
Un peu d'histoire : "le Machu Pichu demeura caché dans les brumes de la forêt humide et dans son exubérante végétation pendant des siècles, jusqu'en 1911, date à laquelle le professeur Hiram Bingham la fît connaître au monde entier. Machu Pichu n'est pas seulement un joyau de l'architecture inca, la cité sacrée est surtout l'expression de l'oeuvre de l'homme en harmonie avec l'environnement, c'est une citadelle située au sommet d'une crête étroite au dessus de la rivière turbulente, battue par le vent intense des montagnes escarpées du contrefort amazonien."
On commence par monter par un grand escalier jusqu'au mirador. De cet endroit, on domine tout le site. Le Machu Pichu est mondialement connu, certes, mais quand vous avez la chance de l'avoir devant vos yeux, croyez moi c'est vraiment magique, on ne lasse pas de l'admirer, c'est impossible de décrire en quelques lignes ce que l'on voit.
Bref, bien qu'il soit tôt le matin, on se promène sans peine pendant plus de 3 heures dans ce site tellement majestueux.
Puis, vers 9h30 les nuages apparaissent et le brouillard recouvre le site, puis çà se découvre légèrement et vers 10h il se met à pleuvoir....beaucoup.
Avant de passer la porte de sortie, soudain...Fabienne fait demi-tour pour aller dire un dernier "au revoir" au Machu Pichu.
Nous avons eu beaucoup de chance, car nous avons pu vraiment bien découvrir le site, même si nous n'avons pas vu le lever du soleil qui aurait coloré le tout. La luminosité n'est peut être pas top pour les photos, mais on s'en contentera, le principal c'est d'avoir pu tout découvrir sans nuage et pluie.
Nous reprenons le bus à 10h pour rejoindre Aguas Calientès. Malheureusement, là il pleut beaucoup.

William, Nicole, Bertrand a dit…

Nous prenons un café et vers 11h30 nous retournons chez Patrick qui nous attend. C'est la St Valentin, il nous offre un kir et sa femme et lui nous racontent encore un peu leur vie. Olivier et Fabienne nous offrent gentiment ce déjeuner, c'était aussi bon que la veille. Cà restera un excellent souvenir.
Puis nous regagnons la gare pour reprendre le train bleu à 13h40 qui nous ramène à Ollantaytambo.
Nous cherchons un hôtel et petite "reposette".
Pas possible de visiter le site cet après-midi, le temps est trop couvert. On verra demain. Promenade dans le village et dîner, comme d'hab, dans un resto local, avec soupe de quinoa.

Mardi 15 fev : Le taxi qui nous avait amené de Cuzco à Pisac et à Ollantaytambo nous a donné RV à 10h pour nous ramener à Cuzco par la route que Fabienne avait envisagé de nous faire prendre, mais elle pensait que cela ne serait pas possible. Et bien si, elle est contente.
Auparavant, après le petit déj, le temps étant au beau fixe, nous visitons le site de Ollantaytambo On peut remarquer la grande taille des roches employées pour la construction qui est surprenante. Comment les incas les ont-ils transportées jusqu'en haut de la colline ?
Dommage, Avril est malade pendant le voyage, elle vomit, nous espérons tous que ce n'est que passager et que çà va passer, mais...

Arrêt à Moray afin d'adminer l'ingénieux système de terrasses incas en amphithéâtre, c'est un centre de recherche agricole inca où l'on pratique des expériences de culture. La position des terrasses crée une série de microclimats. La température est plus élevée au centre et diminue en fonction de la distance de chaque terrasse. C'est très technique, mais les incas étaient imaginatifs.

Puis, les Salinas de Maras, c'est incroyable de trouver en pleine Cordillière des Andes des salines. Le spectacle est étonnant avec ces quelques 4000 bassins (c'est ce que dit le guide, je ne les ai pas comptés), dont les plus anciens étaient exploités avant l'arrivée des incas. Mais ce n'est pas la bonne saison, le sel n'est pas blanc, mais ocre. Pourtant c'est très joli.

Nous nous arrêtons rapidement à Chinchero, petit village qui contrôlait l'accès vers la Vallée Sacrée. Nous retrouvons des commerces artisanaux et sur la place du village des péruviennes assises par terre avec leurs marchandises à vendre.

Le chauffeur nous emmène dans un petit resto local où nous mangeons pour 17 sols, soit environ 4 euros.

Puis, nous regagnons Cuzco. Avril a un peu de fièvre et n'est pas au meilleur de sa forme.
Les Pailles dorment dans Bulle et nous, nous retrouvons notre hôtel Amaru.

Mercredi 16 fev : Après un petit déj matinal, un taxi nous conduit à la gare routière où nous retrouvons à 7h 15 les Pailles pour prendre un bus qui part à 8h pour nous emmener à Puno où nous arriverons 7h plus tard. Les Pailles avaient gentiment préparé des sandwiches...au camembert français ! Les narines des péruviens furent surprises !
A l'arrivée à Puno, nous prenons 3 taxis-motos (moyen de transport local) pour rejoindre un hôtel où les français ont l'habitude de séjourner. Accueil sympa. Olivier et Fabienne, nos excellents guides, voient avec le patron de l'hôtel pour réserver l'excursion du lendemain sur le lac Titicaca.
Nous dînons de bonne heure dans un resto moyen, mais Avril n'est pas bien du tout, elle a 39°5 de fièvre.

William, Nicole, Bertrand a dit…

Jeudi 17 fev : Petit déj à 6h10. Malheureusement, Avril a plus de 38° et ne fera pas l'excursion, Olivier restera avec elle. Fabienne, le coeur serré et la larme à l'oeil, quitte Avril et Olivier, pour accompagner gentiment ses parents et son frère. Avec nos téléphones portables, elle pourra prendre des nouvelles durant la journée. C'est vraiment dommage, nous sommes tous tristes et leur présence nous manquera tout au long de la journée. Nous penserons beaucoup à eux.

Un car nous conduit au port où nous prenons un bateau à 7h. Nous naviguons sur le lac Titicaca, qui est situé à 3812m d'altitude et mesure 175km de long. Après 45 minutes, nous faisons un premier arrêt sur une île flottante, appelée aussi les îles Uros. Mais il pleut, çà gâche un peu le plaisir. Dommage.
Une démonstration de la construction du sol de l'île est faite par un guide. En fait, une épaisse couche compacte, composée de roseaux flottants est appelée totora. Celle-ci mesure environ 3 mètres d'épaisseur avec une base immergée formée de racines emmêlées ressemblant à de la terre. Sur ces îles, tout est bâti en roseau : les maisons, les écoles et jusqu'au sol lui-même. En dehors de la confection de toutes sortes d'objets en roseau, ils vivent de la pêche, de la chasse aux oiseaux et de la récolte de plantes lacustres.
Les femmes péruviennes nous entraînent dans leurs habitations pour nous vendre des articles artisanaux.
Il existe une quarantaine d'îles sur lesquelles vivent environ 2000 habitants.

Ensuite, une barque faite de roseaux nous emmène sur une deuxième île flottante. Dommage, il pleut trop pour apprécier pleinement cette promenade.

On reprend le bateau pour aller sur l'île de Taquilé à 3950m d'altitude, le trajet dure 2h 30. On débarque sur l'île, il fait beau temps et on doit monter par un chemin pendant 25 minutes pour atteindre le haut de l'île. Sur le chemin, les péruviennes et les enfants vendent leur artisanat, particulièrement des bracelets.
On arrive enfin sur une place, nous faisons des achats dans un marché artisanal.

Puis, encore 10 minutes de montée pour arriver au resto local : soupe de maïs, truite grillée, panqueque et maté, le tout pour 20 sols (5 euros)

Pour faire la digestion, il faut redescendre par un autre versant pour rejoindre l'embarcadère où nous attend le bateau. Mais là, ce n'est pas un sentier, mais des marches en pierre (environ 510 marches, je les ai comptées, et oui je voulais constater que les guides touristiques disaient vrai !) et impossible de revenir en arrière, alors courage il faut descendre.

Le bateau repart pour 3h de navigation et retour à Puno à 17h30, le car nous ramène à l'hôtel où nous retrouvons Avril et Olivier. Avril s'était bien reposée pendant la journée, mais après une baisse dans la journée, la température avoisinait toujours les 38° le soir. Olivier s'était bien ennuyé toute la journée, pourtant nous avions beaucoup pensé à eux deux pendant la journée.

Un petit tour rapide dans Puno qui est une ville dynamique avec sa rue piétonne très animée le soir. C'est là que sont regroupés la plupart des boutiques et restos/bars touristiques. Puno est le port d'embarquement pour l'île de Taquilé et la dernière étape avant la Bolivie. L'altitude est de 3850 m.

Le soir, nous dînons dans un café/resto et dodo de bonne heure. Olivier, Fabienne et Bertrand vont boire un verre pendant que mamy garde les enfants.

William, Nicole, Bertrand a dit…

Vendredi 18 fev : C'est promis, ce matin c'est grasse mat pour tout le monde. Mais c'est sans compter sur le jour qui se lève à 5h30 et les chambres sans volet. Donc finalement, tout le monde est levé à 7h 30.
Petit déj à 8h, puis nous restons dans le salon de l'hôtel pour faire des jeux jusqu'à 10h30, heure à laquelle nous devons libérer les chambres.
Nous allons dans un bar continuer nos jeux, puis à midi déjeuner dans un resto végétarien pour faire plaisir à Bertrand.
Un dernier petit tour rapide, question de photographier la cathédrale, puis un taxi nous conduit à la gare routière où nous prenons un bus pour Arequipa à 15h où nous arriverons à 21h.
Arrivée à l'hostal la Casa de Margott d'Arequipa. Fabienne et Olivier avait réservé des chambres lors de leur passage avant de monter sur Cuzco, mais ils sont déçus, les chambres attribuées ne correspondantes pas à la réservation faite. Bref, les enfants sont fatigués et un peu énervés. Olivier et Fabienne vont acheter des pizzas et de la bière et on dîne à l'hôtel. L'hôtel est très bien, les chambres agréables et calmes, c'est parfait.

Samedi 19 fev : Petit déj à 8h30. L'employé de l'agence de tourisme doit passer nous donner le planning des 2 jours d'excursion. Tout est organisé, c'est OK pour la route des volcans et le canyon de Colca.

La visite d'Arequipa commence par le couvent Santa Catalina. Quel charme et quelle originalité. C'est en 1570, à peine 40 ans après l'arrivée des premiers espagnols à Arequipa qu'est fondé ce couvent. Dès le départ, des femmes d'origine sociale diverse entrent au couvent pour devenir des religieuses qui font le choix d'abandonner à jamais leurs familles. Construit en tuf de lave, c'est le monument qui exprime le mieux l'architecture coloniale d'Arequipa. Les mouvements sismiques qui affectent en permanence la zone sont à l'origine de modifications dans la structure même de l'édifice aux allures si caractéristiques de citadelle dans laquelle les religieuses ont construit leurs cellules pour mener une vie d'isolement de la ville toute proche par un imposant mur d'enceinte. C'est une véritable ville dans la ville, avec ses rues, places et nombreux cloîtres.

On déjeune dans une crêperie, puis sieste.
Ensuite, balade dans Arequipa : la plaza de Armas avec sa double rangée d'arcades, la cathédrale, l'église de la compagnie de Jésus, l'église San Francisco.
Arequipa est considérée comme la 2ème ville la plus importante du Pérou. Elle est édifiée en utilisant la pierre de taille blanche qui abonde dans cette région volcanique. Plusieurs tremblements de terre dévasteront la ville, le dernier datant de juin 2001.

Rapide retour à l'hôtel pour préparer les affaires des 2 jours suivants. Puis, nous allons boire un verre dans un bar tenu par une française, puis nous dînons chez Zig Zag, resto conseillé par des voyageurs : viande d'alpaga et autres sur pierre brûlante. Fabienne et Bertrand préfèrent une fondue au fromage. Super resto.

Dodo, papy et mamy gardent les enfants, Fabienne, Olivier et Bertrand vont boire un verre.

William, Nicole, Bertrand a dit…

Dimanche 20 fev : Petit déj à 7h 30.
Le car nous prend à 8h pour l'excursion de 2 jours dans la région des volcans et le canyon de Colca. Nous dormirons à Yanque.
De nombreux arrêts pour admirer le paysage et prendre des photos, il fait beau temps.
De la route, on aperçoit plusieurs volcans enneigés, puis on monte un col à 4910m, on s'arrête, l'altitude se fait sentir, il est temps de boire le maté, boisson à base de feuilles de coca, très recommandée pour le mal des montagnes.
La route traverse une pampa désertique sur une centaine de kilomètres. Dans cette pampa de haute altitude, on peut admirer des troupeaux de lamas, d'alpagas et de vigognes.
On arrive à l'hôtel Tradicion Colca de Yanque où le patron et le personnel parlent français, il est environ 13h30, on déjeune. Il est prévu une balade de 3 heures l'après midi, mais la pluie ne nous permet pas de la faire, nous restons donc à l'hôtel où il y a un baby foot et un billard. Benoît aime bien. Nous faisons des jeux.
A 18h, tout le monde profite du jacuzzi et du sauna, enfin presque tout le monde....
A 19h, trois enfants péruviens viennent en habits traditionnels faire une danse du Pérou.
Puis, repas et dodo, les enfants sont fatigués.

Lundi 21 fev : Lever 5h 30, petit déj. Le car passe à 6h15 nous prendre pour nous emmener au canyon de Colca où l'on doit, outre le paysage, admirer des condors.

La route est en fait une piste, le paysage est très joli et nous arrivons au site dit la croix du condor. Le canyon de Colca est le 2ème plus profond canyon du monde et s'étend sur une centaine de kilomètres. A cet endroit, le canyon atteint une profondeur de 1400m. C'est très impressionnant.
Dans le ciel, nous attendons l'arrivée des condors, l'oiseau sacré des Andes. Mais actuellement, il paraît que c'est la saison des amours, et les condors se font attendre. Après une heure d'attente, rien. On remonte dans le car et miracle un condor apparaît. On redescend et admire ce condor qui fait des aller-retour.

Puis, on reprend la route, on fait quelques arrêts pour admirer le paysage qui est sublime en couleur. A chaque arrêt, tourisme oblige, il y a des étals artisanaux très colorés et on ne peut résister à faire des achats.

Déjeuner dans un resto : c'est un buffet donc rapide. Ensuite, route directe jusqu'à Arequipa, le car nous dépose à l'hôtel à 16h. C'est parfait, le bus de nuit qui doit nous ramener à Cuzco est à 20h.

Nous allons dans la crêperie où nous étions déjà allés, faisons des jeux et buvons des jus de fruits et oui je dis bien des jus de fruits... et mangeons des crêpes. Il faut dire que les jus de fruits au Pérou sont faits avec de vrais fruits mixés, et c'est délicieux.

William, Nicole, Bertrand a dit…

Il est 18h30, nous rentrons à l'hôtel pour récupérer nos bagages et demander un taxi pour rejoindre la gare routière. Rappel : notre bus est à 20h, il est 18h30. Le taxi va arriver sous peu. Avril et Benoît jouent et courent dans la cour pavée de l'hôtel quand Benoît fait une chute dans un escalier et s'ouvre l'arcade sourcilière. L'hôtelier téléphone aussitôt à un médecin qui vient très rapidement. Olivier lui explique la situation. Le médecin pose de nombreuses questions car il s'interroge, doit-il faire hospitaliser Benoît pour une surveillance pendant la nuit. Seule Avril a assisté à la scène, pas facile pour elle de répondre. De toute façon, impérativement le médecin doit emmener Benoît à son cabinet pour recoudre son arcade.
Là, seulement quelques secondes pour prendre une décision : que faisons-nous ? A l'unanimité, nous décidons de rester ensemble. Olivier et Fabienne partent avec Benoît et le médecin. Ensuite, ils regagneront la gare routière et si le bus est parti, nous reviendrons tous à l'hôtel pour la nuit et demain on avisera pour la suite. Donc Bertrand, papy, mamy et Avril et les bagages s'entassent dans un petit taxi pour rejoindre la gare routière et attendre Fabienne, Olivier et Benoît s'ils peuvent arriver à temps. On se tient informés par téléphone portable.
A 19h35 Fabienne nous informe que l'arcade sourcilière de Benoît est recousue et qu'ils sont dans un taxi. Nous nous retrouvons tous à la gare routière. Reste à enregistrer les bagages, payer la taxe, bref c'est in extremis que nous sommes dans le bus à 20h. Ouf...et SURTOUT Benoît va bien. La nuit se passe bien, les parents ne dorment pas beaucoup pour surveiller Benoît qui va bien, c'est le principal.

Mardi 22 fev : Arrivée à Cuzco à 6h15, on prend un taxi pour regagner l'hôtel Amaru où l'une des chambres est dispo, on y entasse les bagages et on descend dans le centre de Cuzco prendre un petit déj. Puis, on remonte à l'hôtel pour se reposer. Nous récupérons la 2ème chambre à 11h. En effet, Fabienne et Olivier avaient décidé de dormir à l'hôtel pour cette dernière nuit ensemble et surtout à cause des problèmes posés par Bulle.

A 9h, Fabienne, Olivier et Bertrand vont au camping pour essayer de sortir Bulle du bourbier, des péruviens viennent les aider, mais en vain. Ils sont tous boueux, c'est une vraie galère. Finalement, ils reviennent à 13h et on déjeune chez qui.... chez Cicciolina, nous avons un peu fait de ce resto notre cantine de Cuzco, mais quelle cantine.

Sieste, jeux, dessins animés à la télé pour les enfants.

Vers 17h, derniers achats dans Cuzco.

Puis dîner dans un petit resto local et dodo.

William, Nicole, Bertrand a dit…

Mercredi 23 fev : Les enfants ont dormi dans la chambre de papy et mamy. Benoît se réveille à 7h et quelques minutes plus tard c'est au tour d'Avril, devinez pourquoi ?
Derniers petits calins.

Petit déj. Puis Olivier et Bertrand vont au camping, un engin doit venir dégager le camping car, mais finalement la patronne du camping n'a pas trouvé d'engin suffisamment puissant pour dégager Bulle. L'opération est remise à l'après-midi avec une autre solution. La suite, les Pailles vous la racontera.

Jeux dans l'hôtel pour finir le voyage.

Dernier déjeuner dans un resto local pour 10 sols (2 euros 50), record battu et c'est bon.

Nous revenons à 13h à l'hôtel pour prendre un taxi pour l'aéroport. Et c'est le moment des "au revoir" toujours tristes et déchirants, bien sûr on garde le sourire, mais le coeur est serré.

Voilà, le voyage est terminé, comme vous pouvez le constater, si vous avez réussi à lire tout, il y a eu des levers très matinaux, des longues journées : un GRAND BRAVO à AVRIL et BENOIT qui, malgré des réveils grognons, ont été FORMIDABLES tout au long de cette quinzaine, ce ne fut pas toujours facile pour eux.
Quant à Fabienne et Olivier, que dire, toujours d'excellents organisateurs et guides, calmes et sereins, qui en toute circonstance gardent le sourire. UN GRAND MERCI à vous.

Tous les 4, vous êtes formidables.

J'ai souvent parlé météo, et pour cause, février est le mois des pluies dans la sierra péruvienne, nous avons eu la chance de pouvoir faire les visites dans de bonnes conditions.

Si vous ne connaissez pas le jeu de cartes Piratatak, n'hésitez pas à l'acheter, vous passerez de bons moments.

Michele a dit…

Merci Nicole pour tous ces commentaires. Quel voyage ... et cela fait patienter en attendant le journal. Prenez votre temps les Pailles, Nicole nous a fait rêvedr, on peut bien attendre la suite encore un peu.

michele a dit…

Merci aussi pour les films. Je vois avec joie que la neige provoque chez Benoît une joie aussi grande que chez moi. Et au fait, vous vous moquez toujours de moi et de l'importance que je donne à la météo ? Bravo encore une fois pour le choix de la musique.Michèle

Nicole a dit…

Merci qui pour la musique ?
Hi hi hi

Méla a dit…

Et bien je trouve que dans cette vidéo Fabienne est encore plus drôle que les toninas :)
"it's my work"... énorme!

durands a dit…

voilà je viens de terminer le récit de nicole et je verse encore une larme ,par dessus ça les deux films ça m'achève ,merci.
j'adore entendre le rire des enfants ,quel bonheur, fabienne et olivier vous étes rayonnants .fabienne ton sourire est vraiment communicatif.mon frère chéri tu me manques.
bisous a vous 4 on vous aime .
les durand